PINDAYA

Dimanche 26 novembre

Embarcation jusqu’au village de Mainthouk, situé sur la rive orientale du lac Inlé. Nous nous dirigeons vers l’orphelinat de ce village où nous attend le directeur. Le pensionnat pour l’année 2017 comprend 30 garçons et 45 filles à partir de l’âge de 8 ans. Ce pensionnat vit grâce aux subsides versés mensuellement par une association « Waitzar Lawka Save the children asssociation. De généreux donateurs étrangers permettent de compléter les besoins de l’orphelinat. Nous avons contribué comme les autres touristes de passage.

Vue de l’orphelinat

Dans la matinée, arrêt dans une station d’essence. 4 jeunes gens nous attendent. Une jeune femme  sert le gazole, une autre inscrit méticuleusement sur un carnet à souche avec papier carbone la quantité de litres et le montant total de la vente. Elle reprend les mêmes informations sur un grand cahier pour la gestion de la station.

Foire bestiaux. Ce Buffle montre sa nervosité

Continuation par la route vers la ville de Pindaya, au cœur de la campagne Birmane entre les villes de Kalaw et Taunggyi. Nous nous trouvons dans l’état Shan dont la capitale est Taunggyi. Nous déjeunons dans un agréable restaurant touristique au bord d’un lac.

Ensuite visite de la grotte Pindaya où prés de 8 000 statues de Bouddha sont recensées.

Le site de Pindaya (littéralement tuer l’araignée) fait référence à un archer, prince de son état, qui tua une araignée qui retenait captive une princesse

Les statues sont en  teck, albâtre, marbre ou ciment et toutes recouvertes d’or. Elles portent le nom de leurs donateurs (Giordana par ex sur la photo)

La grotte aurait été aménagé autour du 17ème siècle.

Un passage étroit pour sortir d’un temple

Dans le temple bas de plafond

Devant la grotte il est de bon ton de se faire prendre en photo

Lundi 27 novembre

Départ à pied de notre hôtel pour une marche de 5 heures dans cette région agricole plantée de riz, de thé, de christophine, de pois cassés…Nous sommes accompagnés par un guide et deux accompagnateurs birmans.

Femme lavant des racines de ciboulette utilisées pour la cuisine

Grotte avec des statues du Boudha dans laquelle vivait un moine décédé depuis quelques années

Après trois heures de marche nous arrivons dans le village de . Nous faisons halte chez un producteur de thé.

La machine à sécher le thé

Après une photo avec nos hôtes nous nous éloignons de quelques mètres pour atteindre la prochaine maison, lieu de notre repas.

Nous déjeunons à l’étage à la façon birmane à l’exception de petits tabourets qui nous permettent de soulager nos vieilles articulations. Après un très bon repas, place nette est faite pour disposer des oreillers, préparatoires à une bonne sieste d’une heure.

A 14h, c’est l’heure de remettre les chaussures et de reprendre la route pour notre destination finale, le monastère du village Yazakyi.

Chemin pierreux

Au loin le village de Yazakyi

Nous l’atteignons après deux heures de marche. Seul un moine et 4 novices occupent les lieux, bien trop vaste pour eux cinq. Situé à 1500 mètres d’altitude il se compose de deux corps de bâtiments d’une quinzaine  de mètre en longueur et de 5 en largeur.

Nos accompagnateurs nous préparent pour la nuit l’immense pièce de l’étage en disposant un matelas peu épais sur le sol et des couvertures.

Pendant que le repas se prépare, nous traversons le village à la rencontre de ses habitants. A n’en pas douter ces derniers disposent de revenus supérieurs eu regard aux maisons colorées et construites en dur que nous découvrons.

Mardi 28 novembre

Dés 6 heures du matin le bruit des novices et l’entrée d’une femme pour sa prière, nous sommes dans la salle avec le bouddha, clôturent une nuit  peu reposante.

Et c’est la sono à 6h30 pour bien nous réveiller

Mais que dire d’un petit déjeuner au milieu de cette belle nature avec un soleil réchauffant les corps fatigués, assis sur nos petits tabourets ! Un vrai bonheur simple : thé, riz, œuf au plat, cake à la noix de coco, pommes.

Les écoliers rejoignent l’école en face du monastère

  

 

Il est temps de partir. Nous croisons les villageois en costume d’apparat, en partance pour la ville de Pindaya afin d’accueillir un novice du village devenu moine.

Au cours de notre marche nous croisons des ouvriers agricoles

Ouvriers agricoles

Ramasseuse de thé

Ramasseuse de petits bois et d’avocats à l’aide de cette perche en bambou

Après 3 heures d’effort nous atteignons les faubourgs de Pindaya. C’est l’heure de sortie de l’école

 Nous déjeunons chez l’organisateur de la randonnée.

Retour à l’hôtel pour un après-midi relâche

Derniers commentaires

  1. Emmanuel BECK 15 janvier 2018

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