Ce matin 9 novembre, c’est conciliabule. En effet Cyril en concertation avec Arvel doit trouver une solution. Les événements s’accélèrent à La Paz. Depuis notre arrivée, nous avons déjà constaté de longues files d’attente devant les banques. Il est prévu une manifestation monstre lundi à l’initiative des opposants à Morales, le président élu de manière contestée.
Nous avons rendez-vous à 11h30 à notre hôtel pour arrêter une décision en fonction des propositions d’Arvel. Pendant ce temps, nous nous baladons dans la ville. Aucun sentiment d’insécurité.
Cyril nous présente les deux solutions qui s’offrent à nous :
- attendre un avion pour Uyuni le mardi avec l’incertitude autour des vols
- partir de suite pour le Pérou et se rabattre sur la fin du programme de ce pays présent au catalogue d’Arvel
La majorité vote pour la seconde solution et décide d’abandonner avec regret la partie du programme de la Bolivie déjà amputée de Sucre et Potosi. Notre bus prévu à 14h00 nous conduira à Puno, retour dans l’hôtel de notre guide Bertha qui pourra nous accueillir. Nous arriverons un peu fatigué après 7h de bus.
Notre voyage retour se passe sans encombre. Nous empruntons le bac pour traverser le lac Titica comme à l’aller, avec cette fois des eaux agitées.
Nous arrivons à Copacabana et changeons de bus. Approvisionnement à notre petite échoppe d’empanadas, de tartelettes aux légumes et de brownies pour 11 dollars, 1/2 litre d’eau pour 1 sol, soit 30 centimes €. J’en profite pour en faire la pub à un couple de jeunes français qui est arrivé ce matin et doit repartir vers le Pérou compte tenu des événements en Bolivie.
Contrôle des passeports avant l’embarquement. Arrivés à la frontière, il faut descendre du bus pour un passage à pied. Passage au détecteur pour nos bagages d’accompagnement côté Bolivien.
A Puno, c’est la fête d’une association. On croise des couples aux vêtements chatoyants et précieux. Pour nous il est temps de penser à nous reposer avant une nouvelle journée de bus.
Dimanche 10 novembre, départ de notre hôtel à 7H30 pour la gare routière de Puno. Nous embarquerons à 8h30 pour Arequipa, ville distante de 323 km avec la même compagnie de bus, vous savez la luxueuse dont je vous ai déjà parlé. Il faut compter 40 sols pour le voyage, soit 11€ environ.
Nous avons subi les mêmes contrôles que la dernière fois. Il faut aussi vous dire qu’un membre de la société de transport est monté dans le bus avec un caméscope pour nous filmer. Je suis perplexe sur la nature de cette opération sachant qu’il passe rapidement d’un passager à l’autre et que le voyant rouge habituel qui apparaît lors d’une prise de vue est absent.
Ces mesures de sécurité sont-elles un leurre pour les passagers afin de leurs dire qu’avec cette société, ils peuvent voyager serein. J’avoue que cela laisse interrogatif.
Après avoir pris notre petit plateau comme dans l’avion, nous arrivons dans une petite ville où un car de la même société s’est embourbé. C’est l’attraction du coin. Notre chauffeur vient au secours de son collègue en partance pour Cuzco. Après 50 mn de tentatives désespérées pour le sortir de sa situation, notre chauffeur reprend la route. Malgré ce retard, je préfère être à ma place qu’à celle de ces passagers en attente dans cette petite ville.
Le voyage nous fait traverser de belles régions, d’abord à proximité du lac Titicaca, puis des plateaux élevés. Nous franchissons un col à 4515 mètres d’altitude. Nous atteignons Arequipa à 15h30 situé à 2300 mètres d’altitude. C’est la deuxième ville du pays avec 900 000 habitants. Elle est cernée par les volcans Mitsi ( 5 822m), Chachani ( 6 075 m) et Pichu Pichu (5 571m). Seul le premier est en activité.
Pendant que mes collègues arpentent les rues de la ville, je termine un article sur mon blog. Nous nous retrouvons à 18h pour prendre le pisco offert par Arvel après toutes nos péripéties. En accompagnement nous avons des feuilletés en forme de cannellonis et des morceaux de pizza.
Lundi 11 novembre, départ à 9h00 pour le monastère Santa Catalina, daté de 1580 et installé sur 2 ha. C’est un village dans la ville. La visite s’effectue avec une guide francophone pendant une heure, une heure et demi.
Il permettait aux novices de approvisionner auprès de marchands extérieurs
A la suite de quoi, Blandine nous propose de nous rendre à l’alliance française pour déjeuner. En effet une crêperie péruvienne est installé dans ces locaux. Nous optons pour le menu accompagné d’un cidre péruvien correct.
14h musée Muséo Sanctuari avec une guide française très jeune dont le père est français ce qui explique en partie son élocution sans accent. Ce musée vaut surtout par la présence de la momie Juanita, retrouvée en 1995 500 ans après un sacrifice rituel Inca. Photos interdites comme dans beaucoup d’endroits.
Visite ensuite de la cathédrale avec un guide péruvien plein d’humour.
On se rafraîchit à la bière sur une terrasse situé sur un toit donnant sur la place aux armes
Cyril vient de nous expliquer le dernier rebondissement. Départ demain à 4h du matin pour éviter une manifestation à Arequipa qui porte sur l’installation d’une mine dans la région. Nous ne perdons rien de notre bonne humeur!
A demain
Les voyages vous rajeunissent !
On est pas encore vieux ! Bises à vous cinq
super voyage. Profitez bien. Louison
Bonjour les tourangeaux
Nous sommes avec les Mathieu qui étaient avec nous en Indes
Bonjour les globe-trotters ! Je vois que vous ne vous ennuyer pas avec toutes ces péripéties et imprévus !
Bonne continuation et à bientôt pour de nouvelles aventures !
Oui cette fois ci c’était particulier avec les événements en Bolivie