De Copacabana à Uyuni

La nuit fut courte, pas à cause du bruit, c’est certain, mais un peu d’inconfort, et la clarté du jour trop tôt arrivée à travers des rideaux peu épais.

Ce matin, pas de rasage, ni de toilette, pas en raison de l’absence d’équipements, certes rustiques, douche avec WC, absence d’isolation, mais davantage à cause de la fraîcheur matinale ambiante.

Après un petit déjeuner accompagné de galettes excellentes, il est temps de dire adieu à nos hôtes. Avant une séance photo demandée par la famille

La grand mère est absente
Avec le groupe
Au fond la neige sur les Andes
Sur le chemin du port
La porte de bienvenu d’une communauté

Il existe six communautés sur l’île.

La porte d’un temple sur l’île de Taquile
Jeune fille dans la cour de l’école pratiquant du sport
Une mère et ses enfants sur la route principale
dernière porte avant le port
Deux femmes accédant au port

Traversée du lac Titicaca pour rejoindre un port proche de la frontière avec la Bolivie. Nous embarquons dans un mini van neuf.

Affichage derrière le siège central à côté du conducteur

Pas besoin de comprendre l’espagnol pour connaître l’objet de l’affiche.

Nous rejoignons une association de femmes qui œuvrent dans l’artisanat local. Elles réalisent pulls, chaussettes, gants, bonnets dans de l’alpaga.

Deux femmes de l’association

Nous sommes chaleureusement accueillis, notamment par l’homme de la maison. Nous déjeunons d’une soupe accompagnée de différents mets traditionnels.

Pâte de quinoa
Le groupe

Certains d’entre nous se laissent tenter par des achats. Il est temps de reprendre la route en direction de Copacabana.

A la frontière côté Péruvien, des fouilles de bagages aléatoires sont diligentées par les gardes. Nous passons la frontière à pied.

La route empruntée entre la frontière et Copacabana est jonchée de nids de poule. Notre chauffeur zizague sur la route pour éviter les chocs. Notre hôtel jouit d’une jolie situation sur la colline dominant le lac.

Aujourd’hui grâce au Wifi de l’hôtel nous apprenons la naissance d’Amaury. Nous offrons à l’occasion de son arrivée parmi nous le pisco au restaurant dans la joie et la bonne humeur

En l’honneur d’Amaury

Jeudi 7 novembre

La journée commence par un bel orage. Le soleil fait rapidement son apparition. Le climat est très changeant aux abords du lac. Nous avons quartier libre en cette matinée.

La plage de Copacabana
Gilles faisant du pédalo sur la plage

Nous empruntons un bus de ligne à 13h30 pour nous rendre à La Paz. Durée du voyage 3 heures.

Avant de partir nous achetons dans une petite échoppe de merveilleux empanadas et deux tartes aux légumes et viande.

Notre bus sur une barge pour une traversée du lac vers Tiquina

L’arrivée à la Paz se fait par une grande avenue bordée de portions de voies en travaux. Les maisons en briques rouges achevées ou en cours de construction ou à l’abandon couvrent les bords de l’avenue. Nous arrivons par El Alto, zone de migrants à la recherche de travail.

Chaque jour, nous sommes surpris par la situation de la construction locale : ces morceaux de maison, et c’est la majorité des cas, défigurent l’environnement. Au milieu de nulle part, cette situation se reproduit.

Bientôt nous sommes bloqués dans un bouchon. Nous resterons de longues minutes bloquées dans un embouteillage monstre. Il nous faudra 45 mn à 1 heure pour atteindre notre hôtel situé dans le centre du vieux La Paz.

Des techniciens posent un câble téléphonique. A quand la saturation?
Photo prise du bus
Le chapeau melon importé par les anglais
Le technicien, le câble, la femme et son enfant
Photo prise du bus

Restaurant à proximité de notre hôtel qui est aussi une brocante. J’ai dégusté un savoureux morceau de porc avec une sauce acidulée , accompagnée d’une purée de pommes de terre avec en boisson un verre de vin rouge bolivien très correct. pour 190 bolivars, soit environ 12,5€

Vendredi 8 novembre

La situation en Bolivie devient insurrectionnel. Cyril, notre accompagnateur Arvel est en contact permanent avec l’agence et le consulat. De nombreuses informations confirment la difficulté à circuler désormais à partir de La Paz. Toutefois, la société de transport en contact avec Cyril, confirme le départ vers Uyuni à 20h30.

Nous profitons du temps libre pour visiter La Paz.

Eglise San Francisco
Le musée de l’ethnographie et du folklore

Nous sommes les premiers visiteurs de ce musée en cette matinée. Un guide vient se présenter à nous pour nous indiquer qu’elle peut nous accompagner dans notre visite et commenter les pièces les plus intéressantes. Ce service est inclus dans le ticket d’entrée. Elle refusera à la fin de la visite tout pourboire expliquant être salariée du musée. Je n’ai pas souvenir de l’existence d’un tel service dans d’autres pays. C’est vraiment une belle initiative à saluer.

Le musée, très moderne, retrace l’existence des différentes régions et de leurs costumes. On retrouve des ponchos, ds bonnets, des pièces en céramique, en argent.

Jeune collégienne en tenue
La cathédrale
Place Murillo couverte de pigeons
Le palais du gouvernement
Préparation de la manifestation
Le défilé des manifestants en bas dans l’avenue principale

La Paz est équipée en télécabines pour desservir les hauteurs de la ville. Nous empruntons deux de ces lignes pour surplomber la ville. Nous atteignons la hauteur de 4180 mètres d’altitude.

Dans le télé cabine
Vers la sortie du terminus du télécabine
Vue sur La Paz
Un bus de ligne régulière
Autre exemple
Une jeune écolière
Un marché
des oignons, des oignons rouges,…..
Le repos

Nous déjeunons dans un restaurant dans un chinois à la mode bolivienne. J’ai oublié le chargeur de mon Lumix. Je m’en rendrai compte trop tard et ce malgré le petit mot écrit par Olivier et déposé sur la table.

Dans l’après-midi visite du musée San Fransisco avec un guide en anglais et traduction par Olivier. Essentiellement des peintures de l’école de Chollao.

Bière pression chez l’anglais en face de l’Hôtel. Nous récupérons nos bagages, prenons les taxis pour la gare routière. Le bus annoncé ne partira pas. Retour à l’hôtel. Au loin on entend les manifestants et les pétards.

Demain il fera jour.

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