GR 34 De Saint Brieuc à Perros Guirec Mai 2021

GR34 de Saint Brieuc à Perros Guirec Mai 2021

Jeudi 20 mai 2021

Départ 13h21 de Saint Exupéry pour une arrivée à 15h14 à Gare de Lyon. Reprendre les bonnes vieilles habitudes : courir pour attraper le bus 91 qui va nous transporter à la Gare Montparnasse. Départ 16h49 pour une arrivée à 19h14 en gare de Saint Brieuc. Pierre veut absolument diner d’une pizza, quoi de plus normal en Bretagne vous me direz. Et bien aussi extraordinaire que cela puisse paraître, une pizzeria demeure au 17 rue de la Corderie alors même que notre logement se situe au 21. De la chance pour la canaille vous dis-je ! Bon vous n‘avez rien raté.

Vendredi 21 mai 2021,

Nous prenons un petit déjeuner sur le pouce, les boulangeries étant trop éloignées, une quarantaine de minutes aller et retour. Départ vers 9h00. Une terrasse nous attend après avoir traversé le pont tournant. Quoi de plus réjouissant que de déguster un bon pain au chocolat accompagné d’une tasse de thé, le tout sous le chaud soleil de la Bretagne.

Nous marchons bien habillés sous un temps mitigé.

A la sortie de la ville en direction de Saint Laurent de la Mer, des barrières empêchent de descendre sur les plages, les mentions algues vertes et danger figurent sur les panneaux.

Prolifération d’algues

La descente sur la plage des Nouelles sur la commune de Saint Laurent de la Mer nous donne l’occasion d’admirer de typiques maisonnées accolées les unes aux autres et adossées à une falaise. Certaines sont habitées.

Le sentier vers la pointe du Roselier est rapidement interdit à la marche en raison des risques d’éboulement. Il nous faut marcher sur le bitume ce qui exaspère Pierre et c’est un doux euphémisme. La pointe offre un splendide panorama à 360° avec une belle vue sur la plage des Nouelles.

Un monument est dédié à la disparition du pétrolier la Beltegeuse en baie de Bantry en Irlande. Le sentier des douaniers est agréable. Des trouées dans la végétation nous offre de belles perspectives sur le littoral. Nous retrouvons les rochers découpés mais cette partie est tout de même différente des étapes des autres années.

Nous arrivons après 13,5 km à la plage des Rosaires après avoir perdu le sentier et s’être égarés au milieu des champs de culture.

La Plage des Rosaires
La plage des rosaires

La crêperie Mamm Gohz nous attend en bord de mer. Pierre a décidé de terminer sa merveilleuse pizza d’hier soir. Nous ce sera galette, crêpe, cidre et café.

Cela ne mérite pas le voyage ni un détour mais c’est correct et le personnel est tellement heureux de nous retrouver. Notre copain, le vent était avec nous, il n’avait pas oublié sa vielle connaissance, la pluie. Cela nous a obligé à décaler notre dessert.

Les couleurs claires et sombres alternent sur cette belle plage. Nous avons croisé des randonneurs, locaux car peu équipés. Nous avons été rejoints par d’autres randonneurs à la crêperie. Nous les recroiserons à Binic.

La pointe de Bréhin est ouverte aux vents. Prendre une photo sans perdre l’équilibre relève de l’exploit. Du vent à 75 km/h était annoncé aujourd’hui. C’est le cas.

Binic en arrière plan
Binic

En attendant notre hôte qui vient nous récupérer en voiture à Binic pour nous accompagner à Treveunec, nous dégustons une Leffe. Le store déployé à temps nous protège d’une belle averse. Sur le trajet nous nous garons sur le parking du Carrefour Market pour les courses des dîners de ce soir et des deux repas du lendemain.

Après 23,5 km dans la journée, les jambes sont un peu raides. Nos hôtes sont accueillants et enclins à la conversation. La dame nous explique avoir songé à abandonner son activité car les contraintes sanitaires étaient tellement compliquées. En revanche les chambres doivent être louées au moins deux nuits. Spécifiquement pour les randonneurs, le propriétaire effectue les trajets.

Samedi 22 mai

Petit déjeuner à 8h30 avec de bonnes crêpes accompagnées d’un caramel au beurre salé. La journée commence bien. Notre hôte nous transporte au port de Binic. Ce matin c’est short pour les hommes. Il ne faudrait pas en déduire que la chaleur soit avec nous. Il fait plutôt frisquet. Quelques courses plus tard à 10 h c’est le départ. Binic est une jolie station balnéaire. Une locale rencontrée devant la boucherie charcuterie m’expliquait qu’on trouvait tout ici, que les bouchées à la reine étaient un délice. Un peu compliqué à déguster pour une randonnée.

Après avoir emprunté un tunnel nous montons. Mine de rien, même si c’est pas les Alpes, les pentes raides existent, la preuve 600 m de dénivelés la première journée. Le temps est comme hier mi-figue mi-raisin. Le sentier longe la cote dans un environnement boisé avec des essences proches du cèdre. De belles vus sur Binic.

Sortie de Binic

Au détour du chemin un randonneur photographe est à l’arrêt, appareil photo à la main visant ce qui ressemble à un petit chat. C’est en fait un bébé martre qui cherche à retrouver sa mère. Il n’est pas apeuré mais perdu.

Nous descendons vers la plage du Moulin. Nous trouvons un banc sous le bâtiment des surveillants à l’ombre, face à la mer. A peine assis une ondée aussi brusque qu’intense s’abat sur notre coin de paradis. Après avoir ingurgité nos salades industrielles, nous nous dirigeons vers la crêperie l’Ile aux pirates pour boire notre café. Après une nouvelle averse, nous poursuivons notre chemin en direction de Quay Portrieux. Il faut éviter des passages interdits en raison des risques d’éboulement. La côte est découpée de petites anses aux rochers grisâtres. La mer se couvre par endroit du reflet vif du soleil, quand sur d’autres lieux des zones de pluies se détachent.

Outre des marcheurs, voire des randonneurs, nous croisons des joggeurs, plus souvent des joggeuses. Hier l’une d’elles a failli venir m’embrasser. Je crains malheureusement que le contact n’eut pas été très doux surtout pour moi à la vitesse où elle descendait.

Bien évidemment la cape est de sortie dans Portrieux. L’abri d’un porche d’immeuble nous couvre un peu mieux. Il est 16 h0 0 quand nous rejoignons notre chambre d’hôte. A 18h00 tranquillement installés dans le canapé avec Pierre nous avons assisté à la finale du championnat d’Europe de rugby entre Toulouse et La Rochelle. Notre hôtesse pour le diner nous a réchauffé au four nos quiches. Comme des coqs en pâte, vous dis-je.

Dimanche 23 mai

Ce matin petit déjeuner 8h00 pour un départ 8h45. Nous quittons nos hôtes et notre cocon douillet.  Peu de vent et un soleil présent, malgré les prévisions de la météo. Pour tout dire cette journée a été magnifique. Sentier du littoral sans détour avec risques d’éboulement, de l’escalier certes bétonné, de la montée, de la descente, avec des pentes bien raides. On ne se croirait pas en Bretagne ! de jolis panoramas sur les anses bien escarpées. Tout çà dans un environnement très sauvage, pas de village, pas de maison, parfois un parking pour les fainéants.

A la fin mes coéquipiers m’ont abandonné pour passer par la plage et raccourcir le chemin. Tel un puriste j’ai continué à suivre le GR34 quitte à terminer par une pente particulièrement raide et à me perdre avant l’arrivée dans Bréhec. Nous nous retrouvons chez Tonton, restaurant auquel j’ai réservé une table abritée, je précise, en terrasse, Covid oblige. Si mes coéquipiers ont opté pour un fish and chips délicieux, j’ai préféré un burger copieux et excellent. Pour le dessert un café gourmand dont vous pouvez constater l’énormité. Jamais rien vu de pareil.

Un coup de fil à notre hôte et nous voici parti pour 30mn de grimpette direction Lanloup. Autant dire cette ancienne bâtisse, auparavant crêperie garde tous ses souvenirs.

Cimetière jouxtant l’ancienne crêperie.

Tout semble d’origine. L’humidité imprègne les tapis de sol et muraux. Ne pas toucher au radiateur qui laisse couler de l’eau si vous cherchez à le mettre en fonctionnement.

Le volet roulant du velux est coincé. Pas de volets aux fenêtres mais des rideaux peu épais. En conséquence réveil aux aurores.

Lundi 24 mai 2021

Ce matin le propriétaire nous a expliqué que nous avions achevé la partie la plus difficile du parcours, plus communément dénommé le chemin des falaises. A plus de quatre-vingts ans, il a cédé son activité à son filleul. Petit déjeuner très simple. Il nous propose de nous déposer en voiture sur le parcours GR34. La météo annoncée avec météo France est mauvaise, averses. Comme il a déjà beaucoup plu dans la nuit, avec sagesse notre accompagnateur nous avance de plusieurs kilomètres, car la sortie de Bréhec serait dans ces conditions particulièrement dangereuses : boue sur des pentes raides.

Nous sommes déposés à un carrefour avant la pointe de Minard. Le vent souffle par rafale sur ce terrain à découvert.

Le ciel couvert finit par laisser percer le soleil et des reflets d’argent luisent à la surface de la mer.

Les escaliers sont toujours là mais cette étape apporte encore son lot de changement. Terrain à découvert balayé par de fortes rafales, belles perspectives sur la mer, les baies et quelques falaises.

Vers la pointe de Plouézec, Kito sculpteur breton qui a acquis depuis plusieurs années la reconnaissance du public et de ses pairs expose chez lui dans le parc qu’il ouvre au public ses « sculptures en liberté »

Halte au moulin de Craca parfaitement restauré qui domine la baie de Paimpol.

Moulin de Craca

Au hameau de Boulgueff, sur la plage, un reste de mur en béton est conservé datant de la seconde guerre mondiale. A son époque il barrait l’accès à la grève.

Arrivés à la pointe de Kerarsic, une bourrasque de vent alimentée de brusques précipitations nous invitent à enfiler dare-dare notre cape. Mais c’est sans compter Pierre qui nous prévient être abrités avec Dominique au bar à huitre de la famille Arin.

Dégustation d’huitres de Kerarsic, fines et iodées accompagnées d’un muscadet et pour terminer une glace artisanale de Éric Elien. C’est pour se donner du carburant avant la dernière étape.

Une halte à l’abbaye de Beauport daté du 13ème siècle assez bien entretenue mais fermée au public.

Les giboulées de quelques minutes continuent de nous harceler jusqu’à l’entrée de Paimpol et son port. Une bonne bière pour récupérer avant de nous installer confortablement dans notre chambre d’hôte Ker Alinec. Belle architecture d’intérieur. Il fait chaud à l’intérieur et notre chambre est tapissée de tableaux de Mathurin Maheut peintre régional du début du 20ème siècle qui a œuvré en autre sur le paquebot Normandie.

Mardi 25 mai

Ce matin petit déjeuner dans une belle salle à manger avec un plafond décoré de panneaux en bois. Nous partons à 9h00 en direction de la pointe de l’Arcouest. Les paysages sont à découverts. Comme les jours précédents le soleil perce les nuages avant de disparaître au profit d’averses aussi soudaines que courtes.

Nous atteignons le stand des vedettes de Bréhat vers 12h00. Le départ est prévu à 12h30. Nous choisissons uniquement le billet aller-retour de la traversée et abandonnons l’idée d’un tour de l’Île car les conditions météorologiques annoncées pour les prochains jours ne sont pas favorables. Actuellement le vent balaie la digue d’embarquement et nous oblige à nous abriter derrière les rochers. 10 minutes plus tard nous débarquons sur l’ile. Nous choisissons un emplacement abrité du vent pour manger nos sandwichs achetés ce matin à Paimpol.

A l’hôtel Bellevue en terrasse, nous dégustons une crêpe au caramel et beurre salé avec un café. A 15h nous atteignons la grève Guerzido orientée Sud-Ouest où se niche La Potinière une agréable résidence de chambres d’hôtes tenue par une Brestoise depuis un an.

Généreusement Pierre et Dominique nous cède la chambre avec vue sur la plage et la mer. Quartier libre cette après-midi. Avec Blandine nous parcourons le Sud-Ouest de l’Île et remontons jusqu’au pont Vauban qui sépare le Sud du Nord de l’Îles. Les principales commodités sont présentes au Sud.

L’humour est aussi présent à de nombreux passages

Ce soir apéro dans notre appartement sous un déluge de pluie et de bourrasques. Notre hôtesse nous a proposé une quiche au choux fleur et crêpe. La soirée se termine par une partie de coinche. Pour tout dire je n’ai perdu aucune de mes parties.

Mercredi 26 mai 2021

Petit déjeuner face à la mer dans la grisaille
la grève de Guerzido

Ce matin départ 10h00 pour le tour de l’île sur sa partie Nord. Nous passons par le bourg dont la plupart des commerces sont ouverts. La boulangerie propose une large palette de pains noirs. Les habitants de l’île ne manquent pas d’humour. Certains panneaux se plaignent des vélos posés sur leur barrière d’entrée, d’autres des merdes de chien. A cette époque de l’année, même si nous croisons des touristes, la plupart sont présents uniquement en journée.

Quant au temps, nous échapperons à la pluie et en fin de journée apercevrons la luminosité du soleil à travers la grisâtre du ciel.

L’île est petite 3,5 km de long mais nous marcherons tout de même un peu plus de 13 km. Ce sera une journée tranquille mais Bréhat regorge de beaux points de vue et franchement elle vaut le détour

Ce soir, apéro vin blanc à l’intérieur de notre logement face à la mer. Notre hôte nous propose ce soir galette et crêpe. Elle nous proposera du rab. Franchement nous sommes bien reçus, même si la location est onéreuse. On termine la soirée par une coinche. Nous avons beau changé de coéquipier, à la fin c’est toujours moi qui gagne.

Jeudi 27 mai 2021

Départ de notre pension à 10h. Dernières courses dans le charmant bourg, et plus spécifiquement dans la boulangerie.

Place du village

Avant de rejoindre l’embarcadère, détour par la verrerie de l’île. Il est possible d’apercevoir les ouvriers qui s’affairent auprès des fours. La boutique adjacente expose les pièces créées. La plus chère vaut 4500 €.

Selon l’horaire et donc la situation de la marée, l’embarquement peut s’effectuer à plusieurs endroits. Ainsi à 11h00 un bateau des vedettes de Bréhat a débarqué ses passagers sur le ponton face à l’hôtel de Bellevue et il n’a embarqué personne. Quelques minutes plus tard un autre bateau de cette même compagnie a accosté sur un ponton 300 m en aval et nous avons embarqué pour un départ à 11h15. Ce n’est pas banal.

Nous avons été surpris pour le peu de temps passé sur le ponton par le balai des navettes et le nombre important de touristes débarqués. A l’arrivée à la pointe de l’Arcouest, une impressionnante file de personnes attendent de pouvoir monter à bord. Certaines sont déjà aiguillés vers un autre départ. 220 personnes montent en moyenne dans chaque embarcation.

Nous récupérons notre GR34 abandonnée depuis deux jours. Quelques mètres plus loin, nous découvrons le parking destiné aux visiteurs de l’île. Il est envahi de véhicules. Une préposée au stationnement aide chaque automobiliste à garer son véhicule.

Nous marchons très rapidement sous un soleil généreux. Le paysage est encore différent de ceux que nous avons déjà rencontré. Vers 12h00 deux bancs fassent à la mer nous tendent les bras. Un peu plus loin au port de Longuy, nous dégustons un café en terrasse sur le port. La fin du trajet est assez compliquée car nous marchons sur le bitume.

Sur le sable des bords de Trieux, une cavalière et son cheval blanc arpente la rive.

Nous traversons le pont d’accès à Lezardrieux et découvrons à nouveau le côté négatif de la civilisation : véhicules, bruits, pollution. Dans le centre bourg, une fois le calme revenu, une halte au bistrot du coin pour déguster une pression s’impose. S’ensuivent les courses à la boucherie pour notre dîner du soir. Nos hôtes nous avaient proposés menu végétarien à 30€, menu viande à 35€ et menu poisson à 40€. Un peu cher pour des randonneurs.

La maison de nos hôtes est située au bord du GR34 et dispose d’une vue magnifique sur le port de Lezardrieux. Le style de la maison comme les propriétaires sont atypiques. Il prononce distinctement chaque mot avec un large mouvement de la bouche.

Port de Lezardrieux vu de la maison

Vendredi28 mai

Départ vers Kermagen

La maison de nos hôtes à Port Lezardrieux

Samedi 29 mai

Ce matin départ sous la pluie de Kermagen vers 8h30.

La journée de marche sera courte et quelconque en raison d’un parcours éloigné du littoral et d’une marche sur bitume. Nous arrivons à Trédarzec peu avant midi. Nous déposons nos sacs à dos dans notre hébergement avant de descendre au bar du port pour notre déjeuner.

Le Jaudy

L’après midi le soleil se dévoile enfin et nous parcourons le centre-ville.

Rue de Treguier

Nous visitons la basilique de Tréguier. A la fin de la journée nous marcherons 23 km.

Centre de Treguier

Dimanche 30 mai 2021

Ce matin petit déjeuner à 8h30 et départ à 9h15, direction Tréguier.

Tréguier
Treguier

Dès le départ, je perds mes coéquipiers. Je marche seul me rappelle une chanson. A la sortie de Tréguier le chemin descend vers le Jaudy avant de parvenir à la passerelle Saint François datée de la fin du 19ème siècle. En 2004 elle est définitivement fermée avant d’être réhabilitée pour une réouverture en 2013 grâce à une association d’acteurs locaux.

Une fois passée ce pont c’est à peu prés 7 km de bitume à travers la campagne. Autant dire peu d’intérêt. Je finis par appeler le reste de la troupe en allumant mon téléphone. Évidemment des messages inquiets. Bon je fais profil bas et promets l’apéro pour midi.

A 11h45 j’atteints le port de la Roche Jaune où se situe le Pesquet petit bar restaurant face à la rivière Le Jaudy. La mer se mêle à cette rivière et les marées sont bien visibles, raison pour laquelle nous avons emprunté la partie bitumeuse du GR car la mer est haute aujourd’hui à 10h40.

Depuis une semaine, les quelques tables en terrasse du restaurant sont réservées. Toutefois, le patron nous propose de la vente à emporter. Ce sera moules sauce curry ou roquefort. Confortablement installés sur un banc en béton de la jetée en contrebas de la route, nous attendons notre plateau en dégustant une bière ou un ty punch pour Blandine. On est pas mal, je dirais, car pour un peu c’était un midi sans repas.

La vue de la plage du déjeuner

Le patron nous conseille de partir directement sur la grève et de rejoindre plus loin le GR. Cela nous évite une montée et du bitume. Cependant la marche s’avère délicate sur des pierres rendues glissantes par les algues vertes ou sur des zones boueuses. Au final, cette partie du chemin est belle. Par la suite notre chemin nous offre de beaux panoramas sur des roches en granit. Nous atteignons notre camping peu avant 16h00.

On est dedans
Cimetière à bateaux

Le couple de gérants nous accueille chaleureusement. Vite une bière en terrasse. Notre bungalow est confortable. Les serviettes et les draps ne sont pas fournis. La patronne nous offre gracieusement les serviettes. Nous dînons ce soir d’un fish and chips. Et pour finir la soirée que mieux qu’un match de foot féminin entre l’OL et le PSG.

Lundi 31 mai 2021

Ce matin le gérant nous attend pour notre petit déjeuner à 8h00 pour un départ à 8h50. Même si le soleil est aujourd’hui bien présent, nous préférons nous installer à l’intérieur car la température reste fraîche.

Nous retrouvons très rapidement notre GR en bord de mer. La marrée est montante. Elle attendra son plus haut vers 11h20.

Coucher de soleil de notre camping à Trelevern

Autant le dire de suite cette journée fût de toute beauté. Les photos parlent d’elles-mêmes. De Pors Hir à Port l’Epine, ce ne fût qu’émerveillement

Mardi 1er juin

Départ ce matin aux aurores, Nous devons récupérer un bus qui nous transportera jusqu’à la gare de Lannion. C’est la fin du voyage.

Perros-Guirec en face de nous
Lannion et ses maisons penchées

La construction de ces deux maisons mitoyennes, en torchis et à colombages en bois, remonte probablement à « 1610-1630 »

Le train du retour masqués

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