Ce vendredi 16 novembre commence très mal pour le groupe avec la confirmation d’une fracture de la jambe pour Jean Pierre suite à sa chute d’hier soir. ça plombe l’ambiance, c’est certain mais ce n’est rien avec la situation de Jean Pierre. Nous en serons plus dans la journée après la prise en charge par Arvel.
Astrid notre accompagnatrice nous trouve deux chauffeurs pour nous accompagner dans notre journée.
Notre première visite sera pour le village des ethnies. C’est un site, sorte de parc qui regroupe en même lieu des habitats spécifiques décrivant leurs modes de vie.
Lisa notre chauffeur du jour nous accompagne à un restaurant de son cru. Il faut choisir ses ingrédients. Un bon plan
L’après_midi, nous prenons la direction des hauteurs de Kunming et utilisons pour terminer un télé siège. Première rencontre avec des occidentaux qui sont des françaises depuis notre arrivée sur le sol chinois.
Dégustation de thé vert chinois. Les prix varient du simple au double. La préparation du thé était une vraie démonstration de technicité. Certains repartiront avec leurs plaques à prix d’or.
Dîner ensuite dans un restaurant proche de notre hôtel. Ce fût compliqué de trouver le bon plat, mais je souhaitais vous parler du comportement chinois au restaurant un vendredi soir. Voici l’exemple d’une table quittée par ses convives
D’abord les chinois sont bruyants. Les femmes boivent cul sec comme les hommes. Les tables sont copieusement garnies de victuailles, et à la fin il en reste beaucoup sur la table. Pour terminer, ils n’hésitent pas à balancer beaucoup de choses au sol comme de la nourriture, des bouteilles et à casser des verres.
De retour à l’hôtel nous croisons Claire venue récupérer ses bagages. Jean Pierre a été transféré dans un hôpital international aux conditions bien meilleures que celles du dispensaire dans lequel il a passé sa première nuit. La décision de l’opérer doit être prise dans les prochaines heures. Elle relève de l’assurance.
Ce samedi matin 17 novembre, départ à pied pour la gare SNCF, proche de notre hôtel.
Avant de pénétrer dans la gare, contrôle des bagages et fouille au corps, réalisée par des femmes. Heureusement qu’une telle pratique n’existe pas en France, les féministes seraient vent debout.
Surprise le billet est personnalisé. Il comprend le nom, les références du passeport, le numéro du quai ainsi que les informations horaires. Il nous a fallu présenter notre passeport au contrôle. Le billet comporte aussi le flash code pour ouvrir des portes d’accès au quai. Bon là, la borne était en panne, la contrôleuse a utilisé la bonne vieille poinçonneuse pour valider notre ticket.
Notre train, c’est pas n’importe quoi, c’est le TGV Chinois pour nous transporter à Dali en 2h10.
Impressions : le confort est là, le personnel de bord est nombreux, notamment pour le service du nettoyage et du rafraîchissement. Quand aux contrôleurs leurs rôles est de remettre en place les lanières de nos sacs à dos qui pendouillaient du rangement. Une hôtesse est en charge de proposer à la vente des rames de TGV en miniature. Deux écrans dans le wagon diffusent des images à la gloire de l’industrie aéronautique chinoise. La vitesse est affichée en direct, avec comme maximum 196 km/h.
Arrivés à Dali nous empruntons un bus local pour nous transporter dans la vieille ville et notre hôtel. La validation des billets de transport peut s’effectuer via un smartphone, pas certain que cela existe chez nous.
Nous consacrons l’après-midi à une visite de la vieille ville.
Nous apprenons par Claire que la tête du fémur de Jean Pierre sera remplacée par une prothèse. Les conditions sont celles d’un trois étoiles dixit Claire. Jean Pierre est entre de bonnes mains et il faut louer la prévenance des chinois dés le départ pour gérer au mieux cette situation.